Le Héros de la famille
Peut-être que je me trompe, ou peut-être même que c’est tout
bonnement moi qui choisit mal les films que je vais voir, mais j’ai comme
l’impression que chaque année à Noël, en plus du film familial (HP, Narnia et
Cie), on a droit au bon film français avec une pléthore d’artistes connus et
« de qualité », un scénario oscillant entre la comédie et le drame,
avec ce qu’il faut d’happy end et de moralité pour satisfaire tout le monde.
Bon, ok, vous avez vu le titre, donc pas dur de deviner que je veux cette fois parler du Héros de la famille, que j’ai eu l’occasion de voir le lendemain de Noël (merci maman ;-)).
Après une grande déception quand au nombre et à la qualité
des bandes-annonces (il y en a eu deux, et je ne me rappelle même plus
lesquelles, pourtant c’est un truc que j’oublie rarement !), je suis
également un peu déçue par le film.
L’histoire est somme toute banale, avec son lot de rebondissements, de crises
familiales, de secrets dévoilés. Les acteurs sont assez convaincants, les
décors soignés, la réalisation très conformiste. Bref, on s’ennuie un peu, et
il n’y a pas grand-chose qui reste une fois sorti de la salle… Après la
deuxième, même les piques de Catherine Deneuve, dans un rôle de garce un peu
trop sur-mesure ne font plus sourire. C’est bien fait, c’est agréable à
regarder, mais il n’y a pas vraiment d’émotions.
Si ce n’est la fureur d’avoir eu la fin gâchée par les gamines assises devant
moi, dont l’une, après avoir passé 1h30 à regarder l’heure sur son téléphone, a
poussé le comble jusqu’à appeler son père pour qu’il vienne la chercher en
plein milieu de la scène finale !