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La parlotte de la marmotte
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La parlotte de la marmotte
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5 octobre 2006

Little Miss Sunshine

Une nouvelle chronique cinématographique, au retour de ma séance hebdomadaire. Une fois n'est pas coutume, je délaisse mon petit cinéma de centre-ville pour aller à l'UGC... La raison de cette infidélité est pardonnable, le film que je veux voir ne passe pas ailleurs...

Little Miss Sunshine, c'est paraît-il la surprise de la rentrée. Un petit fillm américain sans prétention, mais suffisament original et soigné pour avoir droit à la clémence des critiques... Et c'est vrai que c'est une bonne surprise.

    D'abord, le scénario, tordu à souhait... Le synopsis veut déjà tout dire. Des personnages qui pourraient être caricaturaux, mais qui sont finalement tout simplement humains et... américains. Bienvenue dans la famille Hoover.

L'histoire est toute simple, Olive a 7 ans, elle rêve de concours de beauté et se retrouve presque par erreur qualifiée pour un concours de beauté en Californie ! Malgré problèmes financiers et familiaux mais fidèle à son programme "anti-loser", le père se voit contraint d'embarquer toute la famille, père héroïnomane, beau-frère homo suicidaire et fils ayant fait voeu de silence y compris dans le minibus Volkswagen un peu décrépi pour accompagner sa fille.

Nous voilà partis pour un road-movie qui nous fera passer du rire aux larmes, en passant par la tendresse et la consternation. Deservi par une réalisation soignée, sans éclat d'originalité certes, mais bon, c'est parfois pas plus mal, une bande-son sympa (en particulier Surfjan Stevens) et de belles prestations d'acteurs, spécialement Steve Carell, mais surtout à mon goût Paul Dano, en ado rebelle et dépressif haïssant le monde entier, le film se tient, malgré quelques petites fautes de goût dans le scénario (mais existe-t-il des films sans fautes ?).

La fin echappe heureusement au happy end mièvre, après la stupidité des concours de beauté pour fillettes, à mi-chemin entre ceux pour caniches et une exposition de poupées barbies vulgaires. Cette séquence est pourtant tellement significative de cette société associant l'état d'esprit "winner" à une sorte de but vital. Comme le dit Olive à son grand-père : "I don’t want to be a loser, Daddy hates losers."

Et pour conclure, comment ne pas retenir cette phrase plutôt convenue mais tellement vraie de Dawyne : "You know what? Fuck beauty contests. Life is one fucking beauty contest after another. School, then college, then work... Fuck that. [...] You do what you love and fuck everything else. "

(oui, c'est vrai, je crois bien que devant "losers" et "winners", le mot le plus prononcé est "fuck" sous toutes ses déclinaisons !)

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